Newsletter Février 2024

Dans l’édition de cette newsletter, nous souhaitons aborder un sujet crucial dans notre pratique de l’hypnose : le consentement et la prévention des abus.

L’actualité récente nous pousse à réfléchir plus profondément sur ces questions

Consentement en hypnose ?

Depuis 11 ans nous avons intégré la notion de consentement dans notre approche, en demandant à nos consultants, dès le début de nos interactions, l’accord explicite pour toucher certaines parties du corps. Pour renforcer le sentiment de sécurité, nous les informons dès leur installation dans le fauteuil de la mise en place d’une couverture, d’un plaid, pour les couvrir.

Cette démarche vise à établir une relation de confiance dès le départ, tout en respectant les limites et les préférences individuelles.

L’un des aspects cruciaux est la demande de consentement éclairé avant chaque séance d’hypnose, en particulier concernant le toucher et les zones du corps. Nous sommes convaincus que c’est le moment pour les hypnothérapeutes, psychologues, praticiens et coachs, parmi d’autres professionnels non réglementés, de revoir nos pratiques et de renforcer la sécurité de nos clients ainsi que la nôtre.

Nous recevons malheureusement trop de victimes d’abus ou de comportements inappropriés dans nos cabinets, il est essentiel de créer un environnement où elles se sentent en sécurité pour s’exprimer.

À cet égard, nous voulons rappeler à celles et ceux qui ont été victimes ou témoins de telles situations qu’ils peuvent en parler auprès de nos hypnothérapeutes certifiés. Ils sont là pour vous soutenir et agir en toute confidentialité.

Ces réflexions sur le consentement et la prévention des abus en hypnose sont essentielles pour garantir l’intégrité de notre pratique et la protection de ceux que nous accompagnons. Continuons à travailler ensemble pour élever les normes de notre profession et assurer un environnement sûr et respectueux pour tous.

Restons vigilants, responsables et engagés.

Extrait de la Charte Ethique Hypnosalys

« Le Stagiaire signataire, futur praticien en hypnose, s’engage à exercer son art dans le respect total de l’intégrité physique, psychique, spirituelle et morale de la personne qui fait appel à ses services (le consultant). Il est à l’écoute du consultant dans le respect de sa liberté de conscience et de ses sentiments personnels. Il exclue toute forme de prosélytisme religieux, politique, sectaire ou autre. Il adapte son approche, ses explications à chaque bénéficiaire et affiche une neutralité bienveillante. Le praticien ne doit entériner aucun débordement ou errance (délires émotionnels, substances prohibées, ésotérisme, action à distance…), provoquer, favoriser ou répondre à des demandes perverses (prise en charge, dépendance, soumission, idolâtrie, sexualité…), juger ou poser des notions de bien et de mal.

Le praticien en hypnose s’engage à ne pas établir de diagnostic médical, à ne pas interrompre ou modifier un traitement médical, à ne pas prescrire ou conseiller de médicaments. Il ne doit pas oublier que sa pratique n’est ni une médecine, ni une idéologie mais un art qui s’inscrit prioritairement dans le domaine de la prévention. Il refuse toute intervention dans les cas où l’intérêt du consultant lui semble menacé : perte d’autonomie, assujettissement à un groupe ou à un individu, soumission à un objectif qui lui est étranger… Il se garde de toute attitude à prolonger la relation d’accompagnement à son profit. Il ne doit jamais considérer qu’il est à même de tout régler. »

Article du magazine ELLE

En complément nous vous proposons de lire l’interview de la présidente du SNH pour le magazine ELLE, concernant l’actualité autour de l’hypnothérapie:

https://www.snhypnose.fr/global/gene/link.php?doc_id=71&fg=1